Un exportateur agricole béninois a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour répondre aux accusations de ses créanciers indiens. Ces derniers affirment qu’il n’a pas vendu des noix de cajou pour lesquelles il aurait reçu 800 millions de francs CFA.
Lors de son témoignage, l’accusé a expliqué qu’il n’avait pas pu vendre la marchandise comme convenu aux plaignants car il n’avait pas obtenu l’autorisation nécessaire du ministère compétent. Il a alors décidé de céder les noix de cajou à crédit à d’autres entrepreneurs indiens munis des autorisations requises. Il avait prévu de rembourser les 800 millions de FCFA fin avril, mais son arrestation a compromis cette intention.
La défense a plaidé en faveur de la liberté provisoire de l’accusé, proposant la mise en gage de sa propriété comme garantie. Cependant, cette demande a été rejetée par le ministère public et le dossier a été renvoyé au 5 août prochain.
Il est important de souligner que le gouvernement béninois a pris des mesures pour encadrer la commercialisation des matières premières telles que le soja, les noix de cajou et le coton. Ces mesures visent à assurer la disponibilité de ces ressources pour l’industrie locale, en particulier la GDIZ, afin de favoriser la transformation locale et de stimuler l’économie nationale.