Une tragédie a récemment frappé le camp de réfugiés de Palabek, situé dans le nord de l’Ouganda. En effet, un impact de foudre sur une église de fortune a causé la mort de quatorze personnes. Cette terrible catastrophe, survenue un samedi soir, a particulièrement touché la jeune population du camp, principalement originaire du Soudan du Sud.
Le bilan humain est particulièrement lourd, avec neuf garçons et cinq filles décédés, tous âgés entre 14 et 18 ans, comme l’a indiqué William Komech, responsable du district de Lamwo. L’église, qui disposait d’un toit métallique, abritait une cinquantaine de personnes cherchant refuge pendant un violent orage, au moment où la foudre a frappé.
Face à cette tragédie, les autorités ougandaises ont réagi rapidement. Le ministre des Réfugiés et de la Préparation aux catastrophes, Hillary Onek, a annoncé une collaboration étroite entre le gouvernement, le HCR et diverses agences pour fournir le soutien nécessaire aux survivants de cette catastrophe naturelle.
Cet événement dramatique confirmela vulnérabilité de l’Ouganda aux impacts de la foudre. En effet, le pays avait déjà été endeuillé en 2011 par un événement similaire, avec la mort de 27 personnes, dont 18 élèves, suite à un impact de foudre sur une école primaire. Les infrastructures précaires des camps de réfugiés, notamment les constructions avec des toits métalliques, soulèvent des questions sur la sécurité des populations déplacées face aux aléas climatiques.
