Alors que le nombre de victimes ne cesse d’augmenter au Myanmar/Birmanie à la suite du récent tremblement de terre tragique, les agences humanitaires de l’ONU se mobilisent rapidement pour apporter leur soutien aux populations affectées et traumatisées, mettant en garde contre la nécessité d’une réponse rapide.
Julia Rees, Représentante adjointe du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans le pays, a souligné l’ampleur croissante des besoins suite au séisme de magnitude 7,7 lors d’une conférence de presse à Rangoun mardi. Elle a décrit des besoins massifs qui évoluent constamment.
« Des communautés entières ont été dévastées », a-t-elle déclaré, en mentionnant des enfants et des familles contraints de dormir à l’extérieur. « J’ai rencontré des enfants en état de choc après avoir perdu leur maison ou un membre de leur famille… Certains ont été séparés de leurs parents et d’autres sont toujours portés disparus », a-t-elle expliqué.
Environ 72 heures après le séisme qui a frappé les régions de Mandalay, Sagaing, Naypyidaw et le sud de l’État Shan, le bilan s’élève à environ 2.000 morts, d’après les autorités militaires, avec des centaines de disparus et des milliers de blessés.
« Le temps presse pour une intervention vitale », a averti Mme Rees, soulignant les graves pénuries d’eau potable, de nourriture et de fournitures médicales auxquelles sont confrontées les familles dans les zones touchées. Les conditions demeurent extrêmement difficiles, les équipes humanitaires intervenant « sans électricité ni installations sanitaires, dormant dehors, tout comme les communautés que nous aidons ».
Cette catastrophe rappelle l’urgence d’une action humanitaire rapide et efficace pour répondre aux besoins des populations sinistrées.