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Maroc : projet Maroc Digital 2030, un investissement de 1,1 milliard de dollars attendu

Maroc : projet Maroc Digital 2030, un investissement de 1,1 milliard de dollars attendu

Le Maroc s’engage pleinement dans une ambitieuse transformation numérique grâce au projet Maroc Digital 2030, dévoilé par le Premier ministre Aziz Akhannouch en septembre 2024. Ce projet novateur implique un investissement de plus de 1,1 milliard de dollars d’ici 2026, soulignant la volonté du pays de se positionner comme un acteur clé de l’innovation technologique.

Les objectifs gouvernementaux sont audacieux : une augmentation de 10 % du PIB, l’attraction de 720 millions de dollars d’investissements étrangers, la promotion de 3 000 start-ups technologiques, la formation de 45 000 personnes chaque année et la création de 240 000 emplois dans tous les secteurs.

La technologie blockchain, pierre angulaire de cette stratégie, est un système de registre numérique sécurisé permettant d’enregistrer des transactions sans intermédiaire. Cependant, son intégration au Maroc présente des défis complexes, nécessitant des investissements importants en infrastructures et en compétences professionnelles.

Les experts identifient plusieurs obstacles potentiels, tels que le coût élevé des infrastructures, le manque de professionnels qualifiés, l’absence d’un cadre réglementaire clair, les défis de cybersécurité et d’interopérabilité. De plus, la consommation énergétique de certaines blockchains constitue un défi environnemental majeur à prendre en considération.

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Conscient des enjeux numériques mondiaux, le Maroc a déjà franchi des étapes significatives en levant l’interdiction des crypto-monnaies en 2017 en collaboration avec Bank Al-Maghrib, et en entamant un processus de réglementation. Les ministères de l’Économie et de la Transformation numérique travaillent de concert pour intégrer ces technologies émergentes, démontrant une approche proactive et stratégique face aux évolutions technologiques mondiales.

Il est clair que, bien que les États-Unis et la Chine dominent les investissements en intelligence artificielle, le reste du monde s’efforce de suivre le rythme afin de profiter des multiples avantages que cette technologie pourrait offrir dans les années à venir.

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