En Afrique, les richesses naturelles sont abondantes, et certains pays, comme le Sénégal, la Mauritanie et le Mozambique, misent sur les hydrocarbures pour dynamiser leur économie. Les projets associés se multiplient, notamment dans le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL).
Lors de la Semaine africaine de l’Énergie 2024, qui s’est déroulée au Cap, en Afrique du Sud, ExxonMobil et BP ont dévoilé leurs ambitieux projets d’extraction, de production et d’exportation de GNL en Afrique. Ces deux géants pétroliers semblent avoir identifié un potentiel considérable sur le continent et souhaitent en faire leur nouvel eldorado.
Les annonces faites pendant cet événement laissent entrevoir la concrétisation de plusieurs projets majeurs, tels que Rovuma LNG au Mozambique, qui devrait permettre une production annuelle de 18 millions de tonnes de GNL tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. De même, le projet Grande Tortue Ahmeyim, situé entre le Sénégal et la Mauritanie et piloté par BP, vise à produire 2,3 millions de tonnes de gaz par an.
La mise en œuvre de ce dernier projet s’annonce complexe en raison de sa localisation transfrontalière, impliquant des défis législatifs et logistiques importants. BP a dû travailler en amont pour harmoniser les aspects politiques et opérationnels du projet, afin de le rendre viable à long terme et de répondre aux exigences légales des deux pays concernés.
Au-delà des aspects politiques, le projet Grande Tortue Ahmeyim a également nécessité une gestion minutieuse des défis opérationnels, tels que la délimitation des zones d’activités et la répartition équitable des ressources entre le Sénégal et la Mauritanie. BP a dû faire preuve d’ingéniosité pour relever ces défis et assurer le succès du projet à long terme.
