Israël a lancé un nouveau plan de distribution d’aide à Gaza, mais les Nations Unies affirment ne pas avoir reçu d’information officielle à ce sujet. Alors que le risque de famine plane, les entrepôts sont vides et les files d’attente s’allongent, les agences humanitaires demandent une augmentation immédiate des livraisons.
Jens Laerke, porte-parole de l’OCHA, souligne que malgré la présence continue des équipes sur le terrain pour coordonner les livraisons autorisées depuis le poste frontière de Kerem Shalom, le volume d’aide reste largement insuffisant après trois mois de blocus total.
Plus de 3 000 camions, en attente en Jordanie et en Égypte, attendent l’autorisation d’entrer à Gaza, contenant notamment des médicaments approchant de leur date de péremption. Selon l’OCHA, compter sur la Fondation pour pallier l’urgence humanitaire est illusoire et contre-productif. La priorité est la réouverture de tous les points de passage, un environnement sûr pour les humanitaires, et la levée des restrictions sur les types d’aide autorisés, insiste Jens Laerke.
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