L’hydrogène vert émerge comme une alternative crédible aux énergies fossiles pour la transition énergétique, offrant la possibilité de stocker et transporter de l’électricité de manière plus propre. En Europe, les mécanismes de soutien à la production et au transport de l’hydrogène vert se mettent en place, ouvrant la voie à un marché dynamique. L’Algérie se positionne également sur ce marché en développant des partenariats avec des acteurs internationaux lors du sommet mondial sur l’hydrogène vert à Amsterdam.
Les discussions techniques et politiques en cours visent à intégrer le potentiel algérien dans le futur réseau continental de distribution d’hydrogène en Europe. Des projets d’envergure, tels que SoutH2, sont déjà en cours d’étude pour faciliter l’acheminement de l’hydrogène vers le marché européen.
Pour accompagner le développement de ce marché émergent, l’Algérie envisage une production de 40 térawattheures d’hydrogène d’ici 2040, principalement basée sur des installations solaires à grande échelle. En parallèle, l’Union européenne soutient des projets pilotes de production d’hydrogène en offrant des subventions dans plusieurs pays, ce qui renforce la visibilité des producteurs potentiels.
Au-delà de la filière énergétique, l’Algérie cherche à développer une coopération à long terme avec des partenaires internationaux pour devenir un acteur incontournable du commerce énergétique bas-carbone. En exploitant ses atouts géographiques, humains et diplomatiques, le pays aspire à transformer ses ressources naturelles en opportunités économiques, participant ainsi à redéfinir les équilibres énergétiques en Méditerranée.