En Tunisie, la question du chômage des jeunes diplômés demeure un défi de taille. En effet, un quart des jeunes diplômés de l’université se retrouvent sans emploi, ce qui pousse le pays à agir. Pour ce faire, la Tunisie a signé un nouvel accord de financement avec la Banque mondiale, d’un montant de 109 millions de dollars.
Cet investissement vise à moderniser l’enseignement supérieur en rendant les formations plus pertinentes et adaptées aux besoins du marché du travail. L’objectif est de lutter efficacement contre le chômage en formant des individus prêts à intégrer le monde professionnel.
Plus spécifiquement, le programme se concentrera sur les filières techniques, les compétences numériques, l’innovation et renforcera le lien entre les universités et les entreprises. L’objectif ultime est de transformer le système éducatif tunisien en un moteur de croissance inclusive.
Réduire le taux de chômage des diplômés nécessite une refonte profonde du système actuel, en assurant une meilleure adéquation entre les diplômes délivrés et les emplois disponibles. À travers cet accord, la Banque mondiale témoigne de sa confiance envers le capital humain tunisien, considérant l’éducation comme un investissement à long terme.
Pour la Tunisie, ce partenariat représente également un pari sur la stabilité sociale et économique du pays. En offrant des perspectives d’emploi aux jeunes, la Tunisie espère renforcer la cohésion nationale, apaiser les tensions sociales et stimuler son économie. Toutefois, il est clair que des actions rapides sont nécessaires pour éviter un écart croissant entre l’offre de formation et la demande d’emploi.
L’actualité en bref :la Tunisie a conscience de l’urgence de la situation et compte sur des soutiens ciblés, une vision stratégique et des engagements financiers solides pour transformer cette crise en opportunité de croissance et de développement.
