La Côte d’Ivoire et le Mali s’engagent à exploiter pleinement leur secteur aurifère, riches en ressources minières, en misant sur des projets industriels solides et bien accompagnés. L’appui récent de l’Africa Finance Corporation (AFC) en est une preuve concrète.
L’institution panafricaine de financement des infrastructures, l’AFC, a récemment annoncé la mise à disposition d’une enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir la réalisation de trois projets miniers aurifères répartis entre les deux pays. L’objectif est de renforcer l’exploitation locale de l’or et de stimuler la création de valeur à long terme.
Pour Abidjan et Bamako, cet appui représente un levier stratégique pour moderniser un secteur crucial. L’or est en effet une source essentielle de recettes budgétaires, de réserves en devises et d’emplois. En optant pour un développement plus structuré, les deux pays espèrent renforcer leur position sur la carte minière de l’Afrique.
Le choix de l’AFC n’est pas anodin. L’institution est reconnue pour son implication dans des projets à fort impact économique. En soutenant ces contrats miniers, elle confirme son engagement à accompagner des initiatives allant au-delà de l’exploitation brute des ressources, en favorisant des approches intégrées.
Le secteur aurifère d’Afrique de l’Ouest attire depuis quelques années l’attention des investisseurs. L’intérêt croissant pour l’or, dans un contexte mondial incertain, a renforcé l’attrait pour des zones stables disposant de réserves confirmées. La Côte d’Ivoire et le Mali, grâce à leurs expériences respectives et à leurs cadres réglementaires de plus en plus clairs, sont désormais considérés comme des destinations de premier choix.
En investissant dans des projets miniers structurés, les deux pays visent également à accroître les retombées locales. Il s’agit de développer des infrastructures, de former la main-d’œuvre et de créer un tissu économique autour des zones d’exploitation. L’objectif est de faire de l’or un moteur de transformation économique durable.
